Le ski, une activité accessible aux handicapés
Malvoyants, tétraplégiques ou personnes souffrant d’un handicap moteur cérébral, tout le monde peut se mettre au ski.
Des moniteurs spécialement formés
Toutes les personnes à mobilité réduite peuvent goûter au plaisir de la glisse, à condition que les spécificités de chaque infirmité soient respectées. Les moniteurs chargés d’encadrer les skieurs handicapés ont suivi après la validation de leur diplôme une formation spéciale leur permettant de se familiariser avec les équipements et la technique spécifiques ainsi que les gestes à faire aux remontées mécaniques.
Les différents équipements nécessaires
Le moniteur qui assiste le non-voyant doit être équipé d’un micro et d’un haut-parleur tandis que celui qui guide un tétraplégique va piloter un engin spécialement conçu pour cet effet. Chaque type de matériel correspond aux capacités physiques du skieur concerné. En ce qui concerne les sensations, rien n’est alterné. Au contraire, les fauteuils pour les paraplégiques donnent des sensations de liberté inouïes, d’autant plus que chaque skieur peut contrôler leur trajectoire et leur vitesse en toute autonomie. Le professionnel leur apprend juste à manœuvrer et les aide au moment de prendre les remontées mécaniques. Avec ce matériel, on fait des courbes, on prend de l’angle et on fait du coupé, que du bonheur !
Ce type de matériel est quand même très onéreux. Il est fourni par les écoles de ski et parfois plusieurs d’entre elles se regroupent pour en faire l’acquisition.
Quid de la sécurité
Ici, la sécurité reste la priorité absolue des moniteurs qui assistent les handicapés. Or, le plus gros problème, c’est que parfois, les skieurs handicapés « oublient » de signaler leur handicap. Il est donc recommandé de prévenir ces professionnels avant de partir pour qu’ils puissent faire leur travail convenablement.